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Les émojis sur les réseaux sociaux ne sont pas toujours ce qu’ils semblent être. La police nationale attire l’attention sur l’utilisation de l’émoji pizza, particulièrement sur des plateformes comme TikTok et Telegram, car il s’avère qu’il dissimule un sombre secret.
Derrière cet émoji, en apparence inoffensif, se cache un code utilisé pour identifier des comptes partageant des contenus pédopornographiques. Une pratique vile, qui a pris son essor aux États-Unis et s’est propagée rapidement par le biais de sites comme 4Chan, où l’expression “cheese pizza” s’est révélée être un alias pour “child porn” ou “cp.”
La menace invisible de l’émoji pizza
L’utilisation de l’émoji pizza par les comptes est loin d’être anodine. Ces dernières années, son emploi est devenu un moyen pour certains utilisateurs de signaler discrètement le partage d’images de jeunes filles mineures dans des poses suggestives ou compromettantes. Cet émoji est souvent intégré dans le pseudo des comptes concernés, comme une invitation voilée évitant les soupçons.
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L’origine de cette codification inquiétante remonte à une blague de mauvais goût devenue virale.
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Plusieurs plateformes comme 4Chan ont contribué à sa dissémination mondiale.
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Les réseaux sociaux tels que TikTok et Telegram en sont désormais infestés.
Le recours à de telles méthodes est non seulement dangereux, mais également illégal, et attire les prédateurs vers d’autres plateformes pour l’échange ou la vente de contenus illicites.
Agir contre cet ennemi numérique
Les autorités françaises exhortent les utilisateurs à rester vigilants et à signaler immédiatement tout compte suspect via la plateforme Pharos. Ce dispositif leur permet d’enquêter efficacement et de demander aux réseaux sociaux de fournir des informations utiles pour identifier et intercepter les délinquants.
Acheter, partager ou même simplement posséder de tels contenus est sévèrement puni par la loi. En France, les contrevenants risquent jusqu’à sept ans de prison et une amende pouvant atteindre 100.000 euros. De ce fait, la police rappelle aussi :
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L’importance de sécuriser et de paramétrer les comptes de réseaux sociaux en privé pour protéger les photos d’enfants.
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L’engagement constant des équipes spécialisées de l’office anticybercriminalité.
Les gardiens du cyberespace
La lutte contre ces crimes numériques ne repose pas uniquement entre les mains des utilisateurs. Des infrastructures telles que l’office des mineurs travaillent sans relâche en partenariat avec Pharos pour contrer cette menace cachée. Les policiers spécialisés sont quotidiennement confrontés à de nouveaux défis posés par des prédateurs de plus en plus ingénieux.
Ils interviennent dans le cadre d’opérations de surveillance et collectent des preuves afin de traduire les délinquants en justice. De plus, ils développent des campagnes de sensibilisation comme moyen de prévention auprès du grand public.
Les parents en première ligne
Enfin, le rôle des parents est crucial dans cette lutte de l’ombre. Ils sont fortement encouragés à :
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Surveiller l’activité en ligne de leurs enfants.
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Utiliser des paramètres de confidentialité stricts sur les réseaux sociaux pour éviter la diffusion involontaire de photos des mineurs.
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Éduquer les jeunes sur les dangers du cyberespace.
La vigilance est plus que jamais indispensable dans un environnement numérique en constante évolution, rempli de symboles et de messages cachés que même un émoji aussi familier qu’une pizza peut véhiculer.