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Sous l’impulsion de sa stratégie énergétique innovante, la Chine s’est dernièrement distinguée en inaugurant le plus grand parc solaire flottant, établissant une prouesse qui témoigne de sa vision ambitieuse pour un avenir plus durable. Niché au large de la province de Shandong, ce gigantesque complexe solaire affiche une capacité installée de 1 GW et s’étend majestueusement sur 1 200 hectares. Avec ses 2 934 plateformes solaires photovoltaiques, soigneusement ancrées dans la mer grâce à des fondations innovantes, le parc assure une robustesse exemplaire face aux caprices des océans.
Les modules photovoltaïques, défiant les vicissitudes météorologiques, mesurent 60 mètres de long sur 35 mètres de large, optimisés pour délivrer une production énergétique maximale. Cette centrale parvient à fournir 1,78 milliard de kWh d’électricité annuellement, soit suffisamment d’énergie pour éclairer 2,6 millions de foyers.
- En plus de sa contribution énergétique, le parc réduit chaque année les émissions de CO₂ de 1,34 million de tonnes.
- Il permet aussi d’économiser 503 800 tonnes de charbon.
Projet révolutionnaire dans le désert de Kubuqi
Mais les ambitions solaires chinoises ne s’arrêtent pas là. Un autre projet de dimension titanesque, prend forme dans le désert de Kubuqi, situé en Mongolie intérieure, sous le surnom de Grande Muraille Solaire. L’objectif est aussi lumineux que colossal : générer 100 GW d’ici 2030. Pour perspective, cette production énergétique pourrait éclairer une ville comme Beijing.
La structure de ce projet s’articule autour de l’installation d’une centrale solaire Junma, érigée en 2019, qui produit environ 2 milliards de kilowattheures chaque année. Sa configuration unique en « cheval au galop » formée par des panneaux solaires de fait entrer ce prodige énergétique dans le Guinness des records.
- Le parc s’étirera sur 400 kilomètres en longueur et 5 kilomètres de largeur.
- Sa production annuelle atteindra 4 milliards de kilowattheures, alimentant ainsi plus de 3 millions de foyers.
Maîtrise technologique et industrielle
En lice pour ce championnat énergétique, la Chine se positionne en tête, possédant près de 51 % des capacités opérationnelles mondiales de parcs solaires. Des géants industriels comme Risen Energy y contribuent, innovant avec des technologies comme l’hétérojonction (HJT) qui garantissent des modules à faibles impacts environnementaux plus performants.
Parallèlement, Huasun a mis au point un panneau solaire révolutionnaire, affichant une puissance de 744 W et une efficacité de 23,96 % grâce à l’utilisation de cellules adeptes de l’hétérojonction et des technologies de pointe telles que des pâtes d’argent à basse température.
Impact environnemental et objectifs futurs
Couplée à son aspiration écologique, la Chine se fixe pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060, avec un pic d’émissions anticipé en 2030. Bien que l’investissement dans les énergies renouvelables soit massif, il est encouragé par une volonté affichée de réduire la dépendance aux énergies fossiles et de favoriser la croissance verte, notamment par la revégétalisation de certains déserts.
L’année 2024 témoigne de l’engagement vibrant de la Chine, avec l’installation de 277 GW de nouvelles capacités solaires et 80 GW supplémentaires en éolien, signalant une marche progressive et soutenue vers un avenir basé sur les énergies renouvelables.
- La Chine a investi 50 milliards de dollars dans les énergies renouvelables entre 2011 et 2022.
- Ces investissements contribuent à stabiliser les prix de l’énergie sur le long terme.
Approchant cette transition avec détermination, la Chine ne se contente pas seulement d’œuvrer à l’échelle nationale ; elle souhaite inspirer le reste du monde, positionnant les énergies renouvelables comme une réponse viable et essentielle aux défis environnementaux contemporains.
