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La transition vers les cartes graphiques de la série RTX 50 de Nvidia, avec en tête de file la RTX 5090, introduit une problématique inattendue pour les passionnés de jeux rétros. Avec la dernière mise à jour, Nvidia a en effet décidé de mettre fin au support des applications CUDA en 32 bits, un changement qui inclut également le réseau de simulation physique PhysX. Pour de nombreux amateurs de jeux vidéo, cette évolution se traduit par des performances réduites dans les anciens titres qui s’appuient sur PhysX.
Des performances amoindries sur les anciens jeux
Cette décision a des conséquences directes pour les gamers qui voient leur RTX 5090 peiner en présence de jeux utilisant le middleware PhysX. Par exemple, dans certains jeux iconiques, l’activation de PhysX sur cette carte moderne conduit soit à des performances dégradées s’appuyant sur le CPU, soit carrément à un plantage du système lorsque PhysX est activé. Une des solutions consiste à employer une carte graphique plus ancienne comme carte dédiée à PhysX. C’est un compromis qui permette aux joueurs de profiter pleinement de leurs jeux préférés d’antan.
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Dans “Mafia II Classic”, l’utilisation d’une carte PhysX dédiée a fait bondir le nombre d’images par seconde de 28 à 157.
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“Batman: Arkham Asylum” a vu ses performances s’envoler de 60 FPS (avec des chutes dans les 30 et 40 FPS) jusqu’à environ 390 FPS.
Pour illustrer, un utilisateur a combiné une RTX 3050 avec sa RTX 5090, obtenant des résultats significatifs sur plusieurs jeux. Les performances dans “Mirror’s Edge” passent ainsi de 12 FPS à un époustouflant 171 FPS. Toutefois, il est intéressant de constater que “Assassin’s Creed IV: Black Flag” n’a montré aucun gain de FPS, restant stable à 62.
Les bonnes pratiques pour optimiser PhysX
Le choix de la RTX 3050 n’est pas anodin. Cette carte se démarque par sa taille compacte et son efficacité énergétique, deux caractéristiques avantageuses pour qui cherche une solution pratique pour revigorer les jeux PhysX. Cependant, d’autres modèles plus anciens peuvent également offrir des performances tout aussi impressionnantes.
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La GTX 980 Ti ou encore le GTX 1050 Ti sont autant d’exemples de cartes qui pourraient surpasser la RTX 3050 en tant que carte PhysX.
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Le recours à ces cartes permettra de réduire la tension sur le processeur principal, offrant ainsi une meilleure fluidité globale.
Dans le cas des titres PhysX en 64 bits tels que “Batman: Arkham Knight”, ces problèmes ne se posent pas : la RTX 5090 gère ces titres sans difficulté. Cette distinction indique que pour ces jeux plus récents, l’architecture moderne de la carte graphique suffit à garantir une expérience de jeu fluide.
Un avenir incertain pour les applications legacy
Nvidia semble peu enclin à faire marche arrière et ainsi restituer la compatibilité des applications CUDA legacy. Cela signifie que pour les amateurs de titres utilisant PhysX en 32 bits, le recours à une carte graphique dédiée reste l’alternative la plus viable. Cette évolution dans le support des applications devrait encourager les fans de rétro-gaming à penser à des solutions hybrides, mélangeant anciens et nouveaux composants pour préserver l’accès à leurs jeux favoris.
Toutefois, au-delà de ces ajustements matériels, il faut souligner que ces stratégies nécessitent un certain niveau de savoir-faire technique. La réalité du gaming moderne impose souvent de jongler avec des technologies d’époques différentes pour maintenir la continuité du plaisir de jeu. Les plateformes de jeux doivent de plus en plus envisager des solutions de rétrocompatibilité ou de mise à jour logicielle pour s’assurer que des décisions similaires ne bloqueront pas l’accès à une partie importante de l’héritage vidéoludique.
À une époque où l’évolution rapide des technologies peut parfois laisser les jeux et infrastructures d’antan sur le bord de la route, il est essentiel de rester informé et adaptable. Pour les passionnés qui souhaitent vivre une expérience de jeu immersive, ces astuces offrent un moyen de réconcilier l’ancien et le moderne.