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Des exemplaires physiques de Assassin’s Creed Shadows ont été vendus de manière anticipée, permettant à certains joueurs impatiens de plonger dans l’aventure un bon mois avant sa sortie officielle prévue pour le 20 mars 2025. Découverts sur des plateformes de vente en ligne, ces exemplaires se sont rapidement échangés, suscitant agitation et excitation dans la communauté des gamers.
Une ruée inattendue sur les marchés en ligne
Face à cette avant-première non autorisée, les joueurs ont partagé des captures d’écran et des vidéos du gameplay sur les réseaux sociaux, déclenchant une vague de curiosité et d’enthousiasme autour du nouveau chapitre de la saga. Parmi les anecdotes marquantes, un utilisateur aurait acquis une copie via Facebook Marketplace, où d’autres offres fleurissaient sur des sites comme Mercari pour un prix avoisinant les 100 dollars.
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Des captures d’écran et des vidéos ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux.
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Un marché noir virtuel s’est organisé autour de ces copies rares et convoitées.
Malgré l’engagement de certains privilégiés à ne pas divulguer de spoilers, le risque persiste que d’autres membres de la communauté puissent gâcher la surprise, minant ainsi l’expérience d’attente des fans. Pour Ubisoft, déjà confronté à plusieurs reports pour garantir la fidélité historique et culturelle du jeu, cette fuite prématurée représente un nouvel obstacle.
Un silence pesant de la part d’Ubisoft
Malgré ces mésaventures, Ubisoft est resté muet face aux événements, sans le moindre commentaire officiel sur ces copies dérobées qui se retrouvent dans le domaine public. Peut-être évaluent-ils encore l’impact à long terme que ces fuites pourraient avoir sur leur stratégie de lancement.
En parallèle, Assassin’s Creed Shadows a été pris pour cible par une campagne de haine sur Internet. En cause, la révélation que le personnage de Yasuke, un guerrier noir historique, serait jouable, a engendré des critiques racistes sur les plateformes en ligne. Ubisoft a dû monter au front pour défendre son choix artistique, une situation qui complexifie d’autant plus la période pré-lancement.
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Les dilemmes éthiques et culturels ajoutent une dimension houleuse à ce lancement.
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Les équipes de communication d’Ubisoft tentent de désamorcer ces tensions intenses.
À l’heure où elle semblait prête à franchir la ligne d’arrivée, l’entreprise française se trouve désormais dans une situation délicate, jonglant entre la gestion de ses fuites inopinées et les conflits externes. Que cela soit en termes de promotion ou de protection de la propriété intellectuelle, les défis s’accumulent.
Un contexte de sortie perturbé mais plein d’enjeux
Alors que ces polémiques font rage, il est essentiel de se rappeler que le cœur du jeu réside dans son immersion et son scénario captivant. En dépit des contretemps, Ubisoft espère que l’aventure de Assassin’s Creed Shadows saura captiver ses fans, comme le prouvent les investissements massifs consacrés à la recherche historique pour enrichir l’expérience.
Amoureux d’histoires profondes et de découvertes culturelles, les joueurs devraient découvrir un monde vibrant et varié, offrant un nouvel angle sur une époque fascinante. Un pari audacieux pour un titre qui ambitionne de redorer l’image de la franchise et d’attirer une nouvelle génération de joueurs.
En conclusion, la saga Assassin’s Creed continue de faire parler d’elle, qu’il s’agisse de fuites inopportunes ou de controverses culturelles. Ubisoft, face à ces défis, tente d’avancer stratégiquement tout en préservant la mystique et l’enthousiasme qui ont fait le succès de cette série depuis son premier lancement.