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Les aventures cinématographiques de “Harry Potter” ont fasciné des millions de fans à travers le globe. Cependant, même un chef-d’œuvre n’échappe pas aux incohérences, et “Harry Potter et les Reliques de la Mort, partie 2” n’est pas exempt de critiques à cet égard. Le dernier opus de la saga recèle plusieurs détails qui, examinés de près, soulèvent des interrogations.
Interrogations sur les souvenirs de Rogue
L’une des incohérences notables repose sur les souvenirs du Professeur Severus Rogue. Une scène clé montre Harry Potter déposant les larmes de Rogue dans la Pensine de Albus Dumbledore pour découvrir les souvenirs de ce dernier le soir tragique de l’assassinat de Lily Potter. Toutefois, cet événement met en lumière une faille majeure : Rogue ne pouvait saisir certains de ces souvenirs, car il est arrivé sur les lieux après le meurtre de Lily. Cet anachronisme a conduit de nombreux passionnés à se demander comment un souvenir direct, qu’il n’a pu vivre, a pu se retrouver dans sa mémoire.
- Les souvenirs des larmes de Rogue présentent une perspective limitée.
- Rogue est arrivé tardivement sur le site du drame de Lily.
Ron Weasley et le mystère du Fourchelangue
Un autre point de discorde concerne Ron Weasley et sa capacité à parler Fourchelangue, la langue de Salazar Serpentard. Dans l’œuvre filmique, Ron parvient à ouvrir la Chambre des Secrets grâce à cette langue mystique. Selon la logique de l’histoire, seul un héritier direct de Serpentard devrait posséder cette capacité. Cependant, Ron explique qu’il a mémorisé la phrase magique que Harry avait employée plus tôt, lors de sa quête pour ouvrir le médaillon Horcruxe. Dans les livres d’origine, il est mentionné que tout sorcier, avec assez de concentration pour mimer la langue des serpents, pourrait comprendre le Fourchelangue. Cet aspect diverge avec la mise en scène de l’adaptation cinématographique.
- Ron réussit l’ouverture de la Chambre avec une simple imitation.
- Un flou subsiste entre les capacités réelles et mimétiques.
Disparités dans l’utilisation de la Potion Polynectar
La Potion Polynectar est un élément essentiel pour tout amateur de magie. Elle permet à ceux qui la boivent d’adopter l’apparence de quelqu’un d’autre. Dans “Harry Potter et la Coupe de Feu,” Barty Croupton Jr., en usurpant l’identité de Maugrey Fol Œil, adopte non seulement son apparence mais également sa voix, sans effort, générant une parfaite imitation. Pourtant, dans le dernier film de la série, lorsqu’on voit Harry et Ron prendre la forme de Crabbe et Goyle, ils doivent encore moduler volontairement leur voix pour maintenir leur déguisement. Cette différence est troublante et soulève des questions sur la cohérence des conséquences de cette potion.
- La Potion Polynectar confère une voix authentique à Croupton Jr.
- Harry et Ron doivent travailler leur voix pour maintenir leur couverture.
Cette anomalie pourrait s’expliquer par des choix de production visant à injecter une dose d’humour dans la saga déjà complexifiée par l’intensité des évènements. Les publications cinématographiques, bien que divergentes parfois des ouvrages originels, permettent souvent une imprévisible variation pour titiller l’intérêt du public.
Les raisons derrière ces divergences
Ces incohérences peuvent découler de nombreuses raisons. Les ajustements scénaristiques sont parfois nécessaires pour servir le rythme narratif du film. Les films possèdent des durées limitées, comparativement à la vaste étendue des livres, obligeant à prioriser certaines intrigues et à modifier d’autres.
En quoi ces ajustements sont-ils nécessaires ?
- Les contraintes temporelles du format cinématographique.
- Chercher à équilibrer fidélité et innovation pour le public.
Néanmoins, ces modifications, bien qu’elles apportent une certaine dramaturgie ou légèreté à l’histoire, peuvent frustrer les puristes dévoués à l’œuvre originelle de J.K. Rowling. Finalement, indépendamment de ces petites distorsions, “Harry Potter et les Reliques de la Mort, partie 2” reste un chapitre incontournable plein de moments intenses et de tensions dramatiques s’étalant entre ombre et lumière.