Mars : des bâtiments construits avec du sang humain pour une colonisation durable

Afficher le sommaire Masquer le sommaire

Les chercheurs de l’Université Kharazmi, en Iran, ont récemment plongé dans les secrets de l’ingéniosité antique pour proposer une solution radicale à la construction de structures sur Mars. En s’inspirant de méthodes employées par les Romains pour renforcer leur mortier, ils suggèrent d’intégrer du sang humain dans la fabrication de matériaux de construction martiens. Ce projet, tout droit sorti d’un film de science-fiction, pourrait permettre à l’humanité de bâtir des habitats sur la planète rouge grâce à un béton innovateur baptisé AstroCrete.

Vers un habitat martien grâce au sang humain

L’idée de recourir au sang humain, et plus précisément à la sérum albumine humaine (HAS) contenue dans le plasma sanguin, émerge comme une réponse astucieuse aux défis de construction dans les conditions hostiles de Mars. En effet, la HAS possède la capacité de lier les agrégats de régolithe martien pour former l’AstroCrete, un matériau digne des plus grands fantasmes de science-fiction. S’affranchissant de la nécessité d’utiliser de l’eau pour le mélange, l’AstroCrete apparaît comme un allié de choix dans l’environnement aride martien.

  • L’AstroCrete exploite la HAS pour solidifier le régolithe martien.
  • Un astronaute pourrait en produire suffisamment en moins de deux ans pour bâtir un habitat.
  • Sa fabrication ne nécessite aucune ressource aqueuse, précieuse sur Mars.

Tout comme les constructeurs romains qui intégraient des additifs organiques comme le sang et l’urine pour améliorer la technologie de leur mortier, les chercheurs iraniens envisagent l’utilisation de l’urée, obtenue à partir de la sueur, des larmes et de l’urine humaines, pour augmenter la résistance de l’AstroCrete. Cette combinaison ingénieuse offre une durabilité exceptionnelle tout en assurant une plasticité améliorée, réduisant ainsi la fragilité du béton.

Les défis de la vie sur Mars

Néanmoins, envisager la construction sur Mars c’est aussi prendre en compte des conditions extrêmes qui exigeraient un matériau incroyablement résistant. Parmi les 11 options identifiées, un béton à base de soufre se présente comme le candidat le plus robuste pour les premières structures martiennes. Cependant, l’AstroCrete se distingue par son caractère innovant et pourrait bien devenir l’alternative privilégiée pour la colonisation de Mars.

  • Les constructions martiennes doivent résister à la radiation intense.
  • La faible gravité pose un défi pour la stabilité des structures.
  • L’absence d’eau impose des contraintes supplémentaires aux matériaux.

L’un des plus grands obstacles à la vie sur Mars est l’exposition aux rayonnements ultraviolets, suivis de près par des températures mortelles et une gravité réduite. Ces facteurs imposent un challenge auquel l’AstroCrete pourrait répondre efficacement tout en considérant la rareté de l’eau martienne. Toutefois, ces innovations soulèvent également de nombreuses questions éthiques, notamment quant à l’exploitation du corps humain comme ressource matérielle pour la conquête spatiale.

Face à ces défis, le recours aux techniques inspirées de l’Antiquité pourrait bien être la clé pour repousser les limites de l’architecture spatiale. Les bâtisseurs du futur devront non seulement redéfinir leurs approches traditionnelles mais aussi innover pour transformer ces concepts novateurs en réalité concrète, particulièrement dans un cadre aussi implacable que celui de Mars.

La volonté de l’Université Kharazmi représente un pas audacieux vers cette vision futuriste. Toutefois, dans cet océan de promesses technologiques, il demeure crucial de garder à l’esprit les problématiques éthiques étroitement liées à l’exploitation du corps humain. Une réflexion approfondie et une régulation stricte seront nécessaires pour s’assurer que l’espace ne devienne pas une terre d’arbitraire mais bien le reflet des valeurs humaines que nous chérissons.

Matbe.com est un média indépendant. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités :

Réagissez à cet article