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Dans le cadre d’un événement d’envergure visant à façonner l’avenir de l’intelligence artificielle, Paris s’apprête à accueillir le Sommet mondial sur l’IA du 6 au 11 février 2025. Orchestré par Anne Bouverot et son équipe, cet événement se veut être bien plus qu’une simple rencontre, mais plutôt un rassemblement crucial pour promouvoir une intelligence artificielle axée sur le bien commun, transcendante des intérêts commerciaux classiques.
Axes stratégiques pour une IA responsable
Dans un contexte où l’IA s’immisce de plus en plus dans nos vies, le sommet ambitionne de tracer une voie vers une technologie plus inclusive et durable. Les discussions se concentreront sur plusieurs thèmes majeurs :
- Développement d’une IA qui embrasse la diversité et la durabilité.
- Mise en place de gardes-fous et de mécanismes de gouvernance solides.
- Exploration de l’impact de l’IA sur le travail avec l’automatisation croissante.
- Construction de biens numériques communs au service de la société.
- Instauration d’une gouvernance mondiale de l’IA plus équitable.
Le sommet a pour objectif non seulement de délibérer sur ces thèmes, mais aussi d’établir des bases pérennes pour une IA au service de tous.
Martin Tisné, à la tête du groupe de travail “L’IA au service de l’intérêt public”, contribuera à ces réflexions. Roxane Varza s’intéressera à l’innovation, tandis que Henri Verdier se concentrera sur le défi de la gouvernance mondiale de l’IA. L’élaboration de nouveaux modèles de travail, quant à elle, sera dirigée par Sana de Courcelles.
Un programme dense et varié
Le sommet déploiera un impressionnant éventail de sessions, avec des journées spécifiquement dédiées aux chercheurs, incluant des lauréats de Prix Nobel et Turing. Les amateurs de culture auront également leur moment lors du week-end prévu à cet effet. En outre, une journée immersive présidée par un millier de participants, de chefs d’État à des ONG, se tiendra au majestueux Grand Palais. Le sommet culminera par une rencontre déterminante entre chefs d’État, suivie d’un “Business Day” visant à prolonger les discussions entre entreprises, chercheurs et représentants de la société civile.
Un engagement national fort
Derrière cet événement se cache un engagement français nourri depuis 2018. Grâce à un investissement de 1,5 milliard d’euros, inscrit dans le cadre du programme France 2030, le pays aspire à devenir une force motrice dans le domaine de l’IA. Ce n’est pas un rêve abstrait : il s’appuie sur un réseau florissant de plus de 80 laboratoires de recherche et de 600 startup dynamique, représentant un puissant vivier de 13 500 emplois.
Cette stratégie nationale ambitionne de renforcer des infrastructures sécurisées et d’attirer des talents internationaux en adoptant une vision nuancée qui reconnaît tant les opportunités que les risques de l’IA. L’objectif est clair : proposer une IA inclusive, bâtie sur des valeurs universelles, tout en accélérant une adoption collective.
Vers une convergence internationale
La France, dans sa quête d’être un acteur central à ce sommet, met en exergue l’importance d’une approche collaborative à l’échelle internationale. Faire converger les efforts pour une adoption raisonnée de l’IA fait partie intégrante des objectifs posés par Anne Bouverot et son équipe. Ce sommet n’est qu’un tremplin vers une gouvernance mondiale plus connectée et inclusive.
Cet événement prestigieux s’affirme ainsi comme un carrefour d’échanges cruciaux, incarnant l’idée que l’intelligence artificielle doit servir les intérêts de tous, et non pas d’une poignée. C’est cette conviction qui anime la France, épine dorsale de cet ambitieux projet de gouvernance de l’IA.
