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Le cinéma s’apprête à accueillir un nouveau antihéros charismatique: Kraven le Chasseur. Prévu pour sortir dans les salles françaises le 18 décembre 2024, après sa sortie américaine le 13 décembre, ce dernier opus de l’univers Marvel propose de revisiter le mythe de Sergei Kravinoff, connu pour sa quête infatigable de perfection et de pouvoir.
Connu pour son rôle dans des films d’action intenses, Aaron Taylor-Johnson incarne le protagoniste principal, Sergei Kravinoff. Aux côtés de Taylor-Johnson, Russell Crowe interprète Nikolai Kravinoff, le père impitoyable de Sergei, tandis que Ariana DeBose, Fred Hechinger, Alessandro Nivola, et Christopher Abbott complètent le casting.
Un scénario riche et poignant
Le film, dirigé par J.C. Chandor, le réalisateur acclamé de “A Most Violent Year”, réussit à imbriquer la complexité des relations familiales avec l’action intense typique des adaptations de super-héros. Sous la plume habile de Richard Wenk, Art Marcum et Matt Holloway, le scénario s’inspire des classiques des comics Marvel pour raconter l’histoire de Kravinoff, pris dans un tourbillon de vengeance héritée de son père.
- La relation conflictuelle entre Kraven et son père apporte une profondeur émotionnelle au récit
- La montée en puissance de Kraven est peinte à grands traits, enrichissant la mythologie du personnage
La genèse de ce anti-héros, marqué par des événements brutaux, le pousse à devenir le plus grand chasseur, un statut bien loin d’être anecdotique dans le vaste univers des personnages Marvel.
Un début explosif
Les premières minutes du film immergent immédiatement le spectateur dans une séquence en Sibérie, où Sergei est emmené en prison. L’introduction illustre d’emblée ses compétences remarquables en parkour, mais aussi sa violence débridée.
- On y observe une utilisation ingénieuse des mouvements fluides et acrobatiques de Kraven
- La tension est palpable alors que s’exécutent les premiers actes de cette aventure vengeresse
Avec une classification R aux États-Unis pour sa violence graphique éminente et son langage explicite, ce film tend à séduire un public avide d’intensité brute et de récits sombres.
Les attentes en termes de box-office divergent, semblant indiquer que les analystes prévoient une réception modeste pour l’ouverture avec une fourchette estimée entre 20 et 25 millions de dollars. Comparativement, cela se place loin des chiffres atteints par “Venom: The Last Dance”, qui avait engrangé 51 millions de dollars.
Conscient de la concurrence intense en cette période de fin d’année, Sony a opté pour une stratégie marketing audacieuse en diffusant les huit premières minutes gratuitement. Cette approche vise à convaincre ceux qui hésitent encore à se laisser emporter dans la saga palpitante de Kraven.
Un accrochage naissant avec le public
L’initiative de Sony pourrait bien s’avérer payante, attirant sous les projecteurs un public curieux d’obtenir un avant-goût sans engagement :
- Cette diffusion avant-première pourrait fidéliser celles et ceux en quête de nouveaux contenus captivants
- Les premiers échos de l’incarnation d’Aaron Taylor-Johnson dans la peau de Kraven suscitent déjà une grande impatience
En définitive, “Kraven le Chasseur” promet de secouer les écrans avec son cocktail audacieux d’adrénaline et de richesse narrative. Cette transposition cinématographique du célèbre personnage Marvel pourrait donner lieu à une série de films retraçant les aventures palpitantes de ce chasseur redouté. En attendant le verdict du public, les attentes continuent de croître pour ce film qui s’annonce dramatique et passionnant.