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Un vent quantique souffle sur Las Vegas alors que le 9 octobre 2024, le Dr. Alan Baratz, CEO de D-Wave Quantum Inc., fait son apparition au grand salon Yotta. Le rendez-vous tant attendu se concentre particulièrement sur l’adoption commerciale du calcul quantique en étroite symbiose avec l’intelligence artificielle. Cette rencontre marque une étape significative dans la manière dont les entreprises commencent à intégrer des solutions quantiques dans leurs infrastructures IT existantes via le service de cloud Leap™. La présentation du Dr. Baratz a même permis d’assister à une démonstration en direct, illustrant clairement comment la programmation des ressources peut être optimisée à l’aide du quantique.
L’émergence d’une nouvelle ère quantique
Autour de ce grand événement, d’autres entreprises plongent également dans les eaux prometteuses du calcul quantique. Par exemple, NVIDIA a lancé un service cloud innovant axé sur l’exploration dans des domaines scientifiques essentiels tels que la chimie et la biologie. Cette plateforme, fondée sur CUDA-Q™, offre une opportunité inédite de construction et de test de nouveaux algorithmes et applications quantiques. Parmi les atouts majeurs, on retrouve des outils comme le Generative Quantum Eigensolver et l’intégration avec Classiq pour accélérer cette exploration scientifique.
- L’interopérabilité de la plateforme est un atout majeur.
- Un accent particulier est mis sur l’exploration scientifique.
De son côté, Microsoft, par le biais de sa plateforme Azure Quantum, optimise l’utilisation des technologies de cloud pour libérer un ensemble de nouvelles applications hybrides quantiques.
Conquérir l’inattendu avec Microsoft et Quantinuum
L’alliance robustement conçue par Microsoft entre IA, calcul haute performance (HPC) et calcul quantique marque le début d’une nouvelle ère pour les applications hybrides avancées. Les annonces récentes, telles que l’utilisation de qubits logiques pour les systèmes de piège à ions et la technologie d’atomes neutres, montrent des avancées significatives en matière de fiabilité et de correction d’erreurs. Quantinuum, quant à elle, ambitionne audacieusement de créer d’ici la fin de la décennie des ordinateurs quantiques dotés de tolérance aux fautes.
- Quantinuum Helios™ débarquera en 2025 avec environ 100 qubits physiques.
- Le système Sol™, prévu ensuite, promet quant à lui une grille 2D avec des performances éclatantes.
Quantinuum Apollo™, attendue plus tard dans la décennie, est appelée à jouer un rôle crucial en apportant un véritable avantage scientifique et à franchir un seuil commercial décisif.
Un panorama diversifié et prometteur pour le calcul quantique
D’autres acteurs majeurs tracent leur chemin vers un avenir dominé par le quantique. En Allemagne, IBM Quantum est en train de construire un tout nouveau centre de données quantiques à Ehningen tout en cherchant à améliorer les performances de ses processeurs quantiques. Baidu quant à lui se projette dans une intégration intuitive du calcul quantique au sein de diverses industries grâce à sa stratégie QIAN, offrant un accès facile aux puces quantiques.
- IBM Quantum concentre ses efforts sur l’optimisation des performances.
- Baidu et sa plateforme permettent un accès facile aux puces.
Dans une autre démarche, EVIDEN (Atos Computing) propose la Quantum Learning Machine (QLM), une innovation qui donne la possibilité d’émuler de nombreuses unités de traitement quantique. Enfin, l’entreprise Atlantic Quantum œuvre à développer des ordinateurs tangibles et scalables, avec des qubits protégés du bruit et des stratégies de contrôle adaptatives – une approche qui embrasse vraiment les exigences des applications réelles.
L’avenir du calcul quantique se dessine avec une rapidité fulgurante, emmenant les technologies émergentes au cœur d’une profonde transformation et poussant les frontières de l’innovation toujours plus loin.