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Il est désormais officiel : Donald Trump a été réélu président des États-Unis lors des élections de novembre 2024. Avec 312 grands électeurs, il a surpassé son adversaire, la démocrate Kamala Harris, qui en a obtenu 224. Le leader républicain assumera par conséquent la fonction de 47e président du pays à partir du 20 janvier 2025. Alors que les républicains ont pris le contrôle du Sénat et de la Chambre des représentants, la nouvelle administration de Trump annonce d’importants bouleversements dans l’organisation de la gouvernance américaine.
Une équipe atypique pour un second mandat
Pour son retour à la Maison Blanche, Trump a nommé Susie Wiles comme future cheffe de cabinet. Véritable architecte de sa campagne victorieuse, elle sera la première femme à ce poste emblématique. D’autres nominations surprenantes font également les grands titres, avec Howard Lutnick, chef de la firme Cantor Fitzgerald, qui obtient le portefeuille du commerce.
La figure emblématique de la technologie et de l’innovation, Elon Musk, se voit confier une mission inédite : diriger un nouveau département dédié à l’efficacité gouvernementale. Son objectif ? Réduire la bureaucratie fédérale et diminuer significativement le budget de l’État. Une tâche qui semble taillée sur mesure pour l’entrepreneur de SpaceX et Tesla, déjà connu pour ses visions novatrices et audacieuses.
- Thomas Homan, surnommé “le Tsar des frontières”, regagne la tête de l’ICE pour intensifier les contrôles d’immigration.
- Matt Gaetz est lui désigné à la tête du département de la Justice, une nomination qui suscite son lot de débats.
- Au sein de l’agence du renseignement, c’est Tulsi Gabbard qui reprend les commandes.
Les choix de Trump témoignent d’une volonté de remodeler l’appareil gouvernemental selon sa vision.
Des promesses tumultueuses et polémiques
Dès son investiture, Trump a promis de lancer l’« Opération Aurora », une initiative marquante visant à massivement expulser les migrants en situation irrégulière. Selon lui, cette stratégie est essentielle pour renforcer la sécurité nationale. De plus, il insiste sur l’annulation des mesures de son prédécesseur, Joe Biden, notamment en matière d’éducation, et propose de revoir entièrement la structure du gouvernement fédéral, avec des milliers de licenciements.
D’autres annonces ont aussi fait l’effet de véritable coups de tonnerre. Le président républicain a promis l’amnistie pour ceux arrêtés après l’émeute du 6 janvier 2021 au Capitole. Un geste qui vise, selon lui, à apaiser les tensions sociales. Par ailleurs, Trump a affirmé vouloir devenir médiateur d’un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine, une ambition qui soulève beaucoup de scepticisme.
Ambitieux dans son rôle de rénovateur, Trump s’engage à diminuer le budget fédéral de 2000 milliards de dollars. Cette ambition se veut à la hauteur des défis économiques actuels des États-Unis.
Vers une Amérique en transformation
Dans cette nouvelle configuration politique, Pete Hegseth, affilié à Fox News et ancien militaire, prend la direction du secrétariat à la Défense. Cet ensemble de choix et de nominations indique que Trump prépare des changements radicaux, non seulement dans la gestion du gouvernement, mais aussi dans les relations diplomatiques et internes des États-Unis.
Enfin, le soutien de Robert F. Kennedy Jr., fervent partisan de Trump, pourrait modifier l’approche américaine en matière de santé et d’alimentation. Ce dernier est pressenti pour occuper un rôle considérablement élargi dans ces domaines.
- Trump a souligné sa détermination à anéantir les politiques érigées par l’administration précédente.
- Avec une forte majorité républicaine au Congrès, les réformes qu’il propose ont de grandes chances d’être adoptées rapidement.
L’année 2024 sera sans aucun doute marquée par des bouleversements majeurs, sous la conduite d’une équipe soigneusement sélectionnée par Donald Trump. Sa période de gouvernance s’annonce mouvementée et riche en rebondissements, alors que l’Amérique est prête à découvrir les nouvelles priorités de son président réélu.
