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Suite à la récente réélection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, une période de changements significatifs s’esquisse, notamment pour l’industrie technologique. L’administration Trump avait déjà, lors de son précédent mandat, mené une politique de déréglementation massive, affirmant avoir éliminé un nombre record de régulations jugées contraignantes pour le marché de l’emploi.
Impact sur le secteur de la haute technologie
- Après sa prise de fonction, il a promis d’intensifier ces efforts, impactant potentiellement divers secteurs y compris la haute technologie.
- Son administration se concentre à présent sur la valorisation du secteur manufacturier américain, notamment à travers des législations favorables.
Donald Trump avait souligné que son administration était parvenue à supprimer plus de régulations nuisibles à l’emploi que toute administration précédente, ce qui avait été confirmé durant son discours d’adieu il y a quatre ans. Une telle approche politique pourrait se traduire par un climat encore plus favorable pour les entreprises technologiques, qui bénéficieraient d’une réduction des contraintes bureaucratiques, accélérant ainsi l’innovation et la production.
Le CHIPS and Science Act, une mesure législative adoptée l’année dernière et soutenue par l’ancien président Biden et sa vice-présidente Harris, prévoit l’allocation de plus de 50 milliards de dollars en subventions et en crédits d’impôts. L’objectif est de stimuler la fabrication américaine de puces électroniques, essentielles à divers produits technologiques, des automobiles aux smartphones et au-delà. L’impact de cette loi sur l’économie pourrait être amplifié sous l’administration Trump, qui favorise clairement une relocalisation des chaînes de production.
Malgré l’augmentation de l’isolationnisme en politique étrangère, l’impact de telles politiques sur la technologie américaine pourrait être double. D’une part, cela pourrait stimuler une innovation accrue et une autosuffisance technologique. D’autre part, cela pourrait également créer des tensions avec d’autres nations, particulièrement dans des domaines où la coopération internationale est clé, comme dans la gestion des droits de propriété intellectuelle et des normes de sécurité des produits.
Fabrication domestique et compétitivité globale
Dans le cadre de cette focalisation sur la fabrication domestique, plusieurs questions se posent quant à la capacité des entreprises américaines de rester compétitives sur le marché global, particulièrement face à des géants asiatiques comme la Chine et la Corée, qui dominent largement le secteur des semi-conducteurs et de la fabrication de puces.
- Comment les compagnies américaines ajusteront-elles leurs stratégies ?
- Quelles innovations technologiques pourront naître de cette nouvelle vague d’investissements et de soutien gouvernemental ?
Finalement, en reposant sur des politiques encouragent potentiellement un nationalisme économique, l’administration Trump risque de redessiner les contours de la coopération internationale en matière de technologie et de commerce. Toutefois, si elle est gérée avec sagacité, cette approche pourrait non seulement réaffirmer la position des États-Unis sur la scène technologique mondiale, mais aussi encourager un renouveau industriel capable de propulser le pays vers de nouveaux sommets d’innovation et de productivité.
