Il y a 25 ans, Nvidia lançait la GeForce 256 : une révolution graphique totale

Afficher le sommaire Masquer le sommaire

Révolutionnaire à son époque, la carte graphique GeForce 256 de Nvidia a posé les bases de l’accélération 3D moderne lors de sa sortie en 1999. Avec son processeur cadencé à 120 MHz et une architecture de 220 nm, ce bijou technologique incorporait près de 23 millions de transistors, surpassant même les capacités du célèbre Pentium III qui en comptait 9,5 millions.

Mais qu’est-ce qui rendait la GeForce 256 si spéciale ? Un de ses atouts majeurs était sa capacité à délivrer une performance de 15 millions de triangles par seconde, laissant loin derrière le Pentium III-550 et ses 4 millions. En termes de traitement des pixels, le NV10, puce au cœur de la GeForce 256, gérait impressionnante quantité de 480 millions de pixels par seconde.

La technologie de compression de texture S3TC, qui permet une compression significative de 6:1 sans perte de qualité, était également un facteur clé de son succès, rendant les jeux comme Quake 3 — lancé le 2 décembre 1999 — visuellement époustouflants tout en conservant une fluidité maximale.

Un impact durable sur le marché des GPU

L’introduction de la GeForce 256 n’a pas seulement redéfini les attentes en matière de performances graphiques, elle a également établi de nouveaux standards pour les développeurs de jeux et les créateurs de contenu. Avant son avènement, les cartes graphiques se contentaient d’assister le CPU. Nvidia a changé la donne avec la notion de GPU, ou Unité de Traitement Graphique, focalisant des fonctions précises de rendu d’image pour une efficacité accrue.

  • NV5 du TNT2 cadencé à 150 MHz.
  • Finesse de gravure de 220 nm pour la GeForce 256.
  • Le TNT2 Ultra était moins coûteux, présenté à 1600 francs.

La GeForce 256 a été vendue à un prix avoisinant les 2000 francs, soit environ 455 euros aujourd’hui. Cette étiquette price n’était pas anodine, mais se justifiait par un saut générationnel en performance et en possibilités.

L’écho dans l’écosystème technologique

L’arrivée de la GeForce 256 a catégoriquement stimulé l’innovation chez les concurrents et dans l’ensemble de l’industrie. Elle a forcé d’autres fabricants à intensifier leurs recherches et développement pour rester compétitifs, induisant un âge d’or pour les cartes graphiques. De même, elle a permis aux développeurs de jeux de repousser les limites de la fidélité graphique et de la complexité interactive de leurs créations.

Non seulement les gadgets technologiques de l’époque, mais aussi les logiciels informatiques, ont dû évoluer pour exploiter pleinement les capacités de cette puce révolutionnaire. Cet impact est toujours perceptible aujourd’hui, chaque nouvelle génération de cartes graphiques s’appuyant sur les fondements posés par la GeForce 256 et ses innovations.

Ainsi, la révolution de Nvidia avec la GeForce 256 n’était pas simplement une avancée, mais un véritable tremblement de terre dans l’univers de la technologie. Par ses multiples innovations, elle a réaffirmé l’importance cruciale de la puissance graphique non seulement pour les jeux, mais pour l’ensemble de l’expérience informatique, impactant durablement notre façon d’interagir avec les ordinateurs. Vikki Dobbs Beck, spécialiste de la technologie et du développement graphique à l’époque, remarquait déjà comment cette technologie avait le potentiel de transformer radicalement les interactions humaines avec les machines.

Pour conclure, la GeForce 256 n’était pas seulement une évolution, c’était une révolution qui a redéfini les standards, modifiant à jamais le paysage technologique. Elle reste un jalon important dans l’histoire de l’informatique, une pierre angulaire sur laquelle s’est construite l’extraordinaire rapide évolution des technologies graphiques que nous continuons de bénéficier aujourd’hui.

Matbe.com est un média indépendant. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités :

Réagissez à cet article