Chien viverrin en France : 5 faits surprenants que vous ignorez sûrement

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Image source: Futura Sciences

Bien connu au Japon sous le nom de tanuki, le chien viverrin fait beaucoup parler de lui en Europe en raison de sa classification parmi les espèces exotiques envahissantes. Cet animal, symbole de chance et de prospérité en Asie, inquiète désormais les spécialistes de biodiversité et de conservation des espèces sur le vieux continent.

Origine et propagation

Originaire de l’Asie orientale, le tanuki, ou chien viverrin, a été volontairement introduit dans certains pays européens, notamment pour l’exploitation de sa fourrure. Aujourd’hui, cet animal est observé dans la région Centre en France, ainsi que dans les départements de l’Indre et du Cher. Une situation qui n’est pas sans conséquences. L’Union européenne a d’ailleurs inscrit ce mammifère sur sa liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes.

Les chercheurs ont constaté que cette espèce, autrefois cantonnée à l’Asie, a su s’adapter à différents environnements européens, posant ainsi des problèmes pour les écosystèmes locaux. En Chine, par exemple, 12 millions de ces animaux étaient détenus pour leur fourrure. Le tanuki est donc une espèce qui se reproduit rapidement, avec une gestation d’environ deux mois et des portées de 5 à 7 petits.

  • Le tanuki est également appelé « chien viverrin »
  • Symbole de chance et de prospérité au Japon

Impact sur les écosystèmes européens

L’introduction du tanuki en Europe a eu des répercussions majeures. Ce petit mammifère omnivore perturbe les habitats naturels des espèces locales, mettant en danger leur survie. En raison de sa capacité à s’adapter et à se reproduire rapidement, il concurrence directement d’autres mammifères indigènes pour la nourriture et le territoire.

L’Agence nationale de conservation indique que le chien viverrin favorise la dissémination de parasites et de maladies infectieuses susceptibles de toucher la faune indigène. Cet envahisseur nocturne n’a pas de prédateur naturel en Europe, ce qui lui permet de prospérer sans contrôle. De plus, ses habitudes alimentaires diversifiées incluent des petits mammifères, des oiseaux, des amphibiens et des arthropodes, accentuant ainsi son impact négatif sur la biodiversité.

  • Ces animaux mangent de petits mammifères et des oiseaux
  • Leur nombre augmente rapidement en Europe

Mesures de gestion et de contrôle

Pour faire face à cette invasion, plusieurs initiatives de gestion et de contrôle ont été mises en place par l’Union européenne. Les trappages et les captures sont activement encouragés pour réduire la population de tanukis. La Loi européenne oblige également les États membres à surveiller et à prendre des mesures contre les espèces envahissantes, dont le chien viverrin.

L’utilisation de divers moyens tels que les pièges et la promotion de l’information publique sur l’impact de cette espèce sont essentiels. Les experts appellent à une coopération transfrontalière renforcée pour gérer efficacement cette crise écologique, car la mobilité des tanukis ne s’arrête pas aux frontières.

Les autorités environnementales travaillent d’arrache-pied pour informer et sensibiliser les populations locales à l’importance de signaler toute observation de chiens viverrins dans la nature. Les citoyens sont encouragés à participer activement aux efforts de contrôle en signalant toute présence de l’espèce aux autorités compétentes.

Conclusion

Le tanuki, bien que fascinant pour sa symbolique culturelle et son apparence mignonne, représente un défi de taille pour la biodiversité européenne. La recherche de solutions durables et la coopération internationale sont essentielles pour contrôler cette espèce et protéger les écosystèmes locaux de manière proactive et efficace. Tandis que les initiatives de contrôle se multiplient, la vigilance reste de mise pour éviter une prolifération incontrôlée, garantissant ainsi la victoire dans la lutte contre cet envahisseur persistant.

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