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Avec le film Kaizen, Inoxtag perturbe la réglementation chronologique des contenus audiovisuels
Le long-métrage Kaizen, une initiative brillante pilotée par Inoxtag, vient de secouer l’industrie cinématographique française. Disponible depuis le 15 août 2024 sur TF1 +, cette sortie avant l’arrivée en salle vendredi dernier bouscule les normes établies. Les amateurs de cinéma ont rapidement affiché leur soutien, avec plus 20 millions de vues en quelques jours.
Violation des délais réglementaires
Selon les règles en vigueur depuis 2022, une œuvre cinématographique doit demeurer dans les salles obscures et ne peut pas être diffusée sur une plateforme en streaming avant un délai de 22 mois. En outre, il est impératif que 500 séances soient programmées avant de passer à une autre forme de diffusion. En contrevenant à cette règle, Inoxtag risque une douloureuse amende pouvant s’élever à 45 000 euros, un vrai coup dur pour le créateur.
Inoxtag a donc placé dans une tempête juridique, mais également économique, son film Kaizen. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les créateurs de contenu indépendant lorsqu’ils essaient de naviguer dans un océan de réglementations complexes.
- Les plateformes de diffusion numérique.
- La régulation stricte des sorties audiovisuelles.
- L’impact financier sur les créateurs.
Un film qui dépasse les attentes
Le film Kaizen a attiré une large foule bien que le cinéma doive être le point central de sa première diffusion. Le succès de Kaizen a été si impressionnant que plus de 300 000 Français se sont rassemblés dans les salles lors de son lancement.
D’autre part, les sanctions financières tangibles peuvent atteindre 3 % du chiffre d’affaires annuel soit un potentiel fléau pour les revenus futurs de Inoxtag. Une nouvelle date de diffusion est également prévue pour une reprise télévisée, le 8 octobre 2024 à 23 h 30 sur TF1.
La limite des 500 projections
Conformément aux lois en vigueur, Kaizen devait être projeté en salle pour un minimum de 500 séances avant que tout projet de distribution numérique soit envisagé. Malheureusement pour Inoxtag, la diffusion sur TF1 + quelques jours avant la sortie en salle enfreint ce seuil sans équivoque. Depuis 2022, cette règle a été orchestrée pour promouvoir la venue des spectateurs dans les cinémas et préserver les aspects culturels du cinéma.
Les impacts des sanctions sont variables mais peuvent gravement affecter un produit de cet ampleur en termes de viabilité financière et commerciale.
Les créateurs de contenu face aux défis du marché
L’initiative que Inoxtag a lancée pourrait également fonctionner comme un test pour l’avenir des créateurs de contenu. Depuis quelques années déjà, les lois tentent de s’adapter aux nouvelles tendances et technologies.
- L’accueil des œuvres par les spectateurs.
- L’impact sur les futures productions cinématographiques.
En agissant avec défi face aux normes, Inoxtag ouvre peut être une brèche pour que d’autres créateurs puissent explorer différentes méthodes de diffusion en cherchant toujours à offrir une transformation positive pour le consommateur. Plus de transparence et d’adaptabilité semblent être l’appel du jour dans un marché en perpétuelle évolution.
Son film est un témoignage des nouvelles façons d’attraction et de consommation des œuvres audiovisuelles, propulsé par des créateurs audacieux prêts à ébranler les conventions traditionnelles.
