Les méga-pépites d’or : une découverte choc sur leur formation par séismes électriques

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Des chercheurs ont découvert que des processus complexes impliquant des séismes et des charges électriques pourraient être à l’origine de la formation des gigantesques pépites d’or. Cette découverte bouleversante a été mise en lumière par une étude récente menée par des scientifiques australiens.

De nouvelles perspectives sur la formation de l’or

Une étude dirigée par Denis Fougerouse et son équipe à l’Université Curtin en Australie, a révélé que les méga-pépites d’or pourraient se créer lorsque des énergies géologiques colossales se mettent en mouvement. Grâce à des analyses minutieuses et à la compréhension approfondie des mécanismes sous-jacents, les chercheurs ont observé que ce processus est initié par des secousses sismiques et des charges électriques générées naturellement.

Les pépites d’or: une production sous haute pression

L’équipe a découvert que les pépites colossales prennent forme suite aux immenses pressions et températures ressenties lors des tremblements de terre. En utilisant un percuteur motorisé, ils ont simulé les contraintes mécaniques subies par la croûte terrestre, malmenant ainsi le substrat à une fréquence de 20 fois par seconde pendant une heure. Cette méthode poussée a permis de véritables aperçus sur l’environnement brutal et instable qui régit la formation de telles pépites.

L’une des découvertes fascinantes de cette étude est la présence de quartz dans les pépites, ce qui indique leur origine séismique. Le quartz, souvent associé à des dépôts d’or, subit des modifications structurelles en réponse aux tremblements de terre, jouant ainsi un rôle crucial dans l’accumulation d’or.

Une singularité scientifique

L’étude de Fougerouse a aussi mis en lumière que certaines des plus grosses pépites d’or, atteignant parfois plus de 70 kilogrammes, résultent de la fusion de particules d’or dispersées dans le sol par l’effet des ondes sismiques et des charges électriques. Cette théorie est appuyée par des observations microscopiques et des analyses chimiques qui montrent des caractéristiques uniques aux pépites résultant de tels processus.

L’hypothèse selon laquelle les tremblements de terre et les charges électriques sont les principaux moteurs de la formation des méga-pépites offre une nouvelle perspective sur les processus géologiques. Ces découvertes pourraient également ouvrir de nouvelles voies pour l’exploration minière et l’exploitation de gisements aurifères.

Le rôle essentiel du quartz et des séismes

Dans les profondeurs de la Terre, les minéraux subissent d’énormes pressions et températures. Le quartz, souvent présent dans les veines aurifères, est particulièrement sensible aux stress mécaniques. Lorsque des tremblements de terre surviennent, le quartz peut réagir en reconfigurant sa structure, piégeant ainsi des particules d’or et les concentrant en une seule masse. La présence de quartz dans ces pépites d’or confirme l’hypothèse sismique, étoffant encore les preuves géologiques recueillies par l’équipe de Fougerouse.

Un regard nouveau sur les origines de l’or

Les chercheurs pensent que ce mécanisme sismique pourrait être responsable de la formation d’une grande partie des gisements aurifères actuels. Par ailleurs, cette compréhension approfondie des processus naturels pourrait révolutionner les techniques d’extraction de l’or, permettant de cibler plus efficacement les zones géologiquement propices.

Ce n’est qu’un début pour l’équipe de l’Université Curtin. La poursuite des recherches pourrait non seulement confirmer cette hypothèse, mais apporter de nouvelles révélations sur les mécanismes géologiques complexes de la Terre. Denis Fougerouse et ses collègues espèrent que ces travaux inspireront de nouvelles études et des innovations technologiques dans le domaine de l’exploitation minière.

Ainsi, la découverte de l’impact des séismes et des charges électriques sur la formation des pépites d’or pourrait bien être une pièce maîtresse dans le grand puzzle de la géologie. Cela ouvre la voie à une exploration plus méthodique et potentiellement plus fructueuse des ressources naturelles, en s’appuyant sur les phénomènes naturels de notre planète.

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