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L’art numérique d’inspiration rétro fait un retour en force, et les pixels sont à l’honneur. Au moyen de ce guide, découvrez comment concevoir ou transformer une image en Pixel art. Rien qu’avec une idée, un concept, on peut élaborer un visuel convaincant qui aura l’air hyper frais !
Le pixelart : c’est quoi ?
Les graphismes pixel sont des styles graphiques qui reposent sur un affichage à très basse résolution. De plus, les couleurs des visuels sont très peu variées. Cela signifie qu’un dessin réalisé en Pixel art est représenté par des carrés (carrés de pixel) et quelques éléments de couleur. Le pixel art est une méthode créative efficace pour la minimalisation d’un objet, d’un personnage ou d’un sujet.
En plus d’être un style de graphisme classique, il s’agit également d’une méthode de dessin à part entière ! En effet, la création d’un art pixel nécessite bien plus que deux ou trois carrés juxtaposés. Il faut pour cela mettre en évidence chaque élément avec des composants qui ne sont pas de la même couleur. Et l’effet est proche de celui de la broderie.
Le pixel art est facile si vous optez pour les bons outils et les bonnes techniques. Vous pouvez par exemple vous initier à cet art ou améliorer votre style graphique étape par étape avec Photoshop en cliquant ici.
Comment bien utiliser le pixelart ?
Pour faire bon usage du Pixel art, il convient de réfléchir au préalable à la manière dont vous élaborerez vos dessins. Le choix de développer une image plate ou de lui donner une perspective tridimensionnelle (3D) sera déterminant. Vous allez également décider si l’image doit être détaillée ou réaliste ; si elle doit avoir un aspect rétro ou non. Voici un processus bien précis que vous pouvez suivre.
Le processus du pixel art
La conception d’une œuvre d’art en pixels obéit à un processus linéaire, qui va de l’idée à l’achèvement :
- Idée : ce que vous souhaitez produire ou ce que vous devez créer selon les consignes
- Planification : les choix sont à faire sur la façon de composer le visuel
- Sélection d’une grille : vous choisissez le type de grille adapté à la représentation que vous voulez obtenir
- Sélection de couleurs : vous définissez la palette de couleurs
- Prototypage : cette étape est optionnelle, mais elle vous permet de définir une base pour votre projet
- Contour : création d’un contour pour les éléments principaux du dessin (« outline »)
- Lissage : vous lissez les « aspérités » ou les irrégularités afin de mieux souligner les lignes
- Coloriage : vous apportez de la couleur à votre création graphique en utilisant la palette prédéfinie
- Ombrage : vous ajoutez des lumières et des ombres de façon à rendre l’image encore plus réaliste
- Dithering : il s’agit d’une étape facultative ayant pour but de donner une véritable impression de rétro au dessin sur la base de couleurs peu variées
- Contournement sélectif : vous apposez des lignes continues sur certaines parties de l’image pour lui donner un aspect plus net
- Anticrénelage : l’étape finale de lissage, où vous recourez à la teinte qui va donner à votre œuvre une apparence plus réaliste, sans crénelage
- Paramétrage : si la création ne constitue qu’une infime partie d’une scène plus vaste, vous devez définir son périmètre
Que faire si la pixélisation de votre image n’est pas suffisante ?
La difficulté réside parfois dans le fait que les logiciels vectoriels remplissent très bien leur godet, ce qui donne aux couleurs un rendu très homogène et vectoriel. Pour obtenir un effet suffisamment pixélisé, il est préférable de convertir l’image en PNG, de la charger dans l’outil d’édition et de retouche d’image et de recourir au filtre adapté qui figure généralement dans la section « Flou ».
